“Le confinement a modifié le sens du mot protection”
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Publié le : Par : Brigitte BègueLecture : 4 min.
Selon une étude récemment publiée, le confinement a eu un impact positif sur la santé mentale des enfants en famille d’accueil. Un résultat inattendu qui devrait, selon le psychologue, conduire la protection de l’enfance à réévaluer certaines situations.
Comment avez-vous procédé pour votre enquête sur la santé mentale des jeunes placés pendant le premier confinement ?L’impulsion vient du service de la protection de l’enfance de Savoie. Lors du premier confinement, les directives nationales sont arrivées très tardivement. Les départements ont donc dû s’auto-organiser dans un premier temps, avec cette inquiétude quant à l’évolution des enfants placés, et particulièrement ceux en familles d’accueil. Mais, très vite, les informations remontant du terrain ont été encourageantes. D’où l’objet de cette recherche sur la perception par les assistants familiaux de la prise en charge au quotidien des jeunes qui leur ont été confiés(1). Au total, les professionnels de sept départements ont répondu pour 622 jeunes, dont 47 % avaient entre 11 et 20 ans, 44 % étaient suivis par un psychologue ou un pédopsychiatre, 14 % prenaient un médicament en lien avec…
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