Publié le : Dernière Mise à jour : 07.06.2021Par : Antonin AmadoLecture : 2 min.
Le métier de technicien dE l’intervention sociale et familiale (TISF) est tout à la fois essentiel, mal connu et peu valorisé. Ces professionnelles – les hommes sont rares à exercer – présentent pourtant un profil atypique et utile dans le repérage de signaux faibles. Travaillant dans la durée avec les publics accompagnés, elles sont à même de détecter les premiers symptômes de dysfonctionnements familiaux graves. Interlocutrices de plus en plus privilégiées des assistantes sociales, de l’aide sociale à l’enfance, de la justice ou des psychologues, elles permettent une prise en charge précoce pouvant éviter des placements ou des traumatismes (page 12). Pour tenter de rendre attractive une profession qui manque singulièrement de bras, le gouvernement martèle qu’elle a « de l’avenir ». Une position qui n’a suscité aucun étonnement tant le manque de personnel diplômé pèse désormais sur les services. Alors que 60 % des TISF ont plus de 45 ans, les départs en retraite se multiplient tandis que 85 % des services d’aide et d’accompagnement à domicile (Saad) connaissent des difficultés à recruter (page 8). Des conditions de travail pénibles, constituées d’horaires à rallonge et de nombreux…
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