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La mère et les professionnels

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Certains intervenants sociaux parlaient d’elle comme d’une femme « qui ne pouvait pas devenir une mère avec un grand M ». Monique Lecadre se souviendra toujours de cette humiliation. Enseignante, elle a adopté son premier fils, Thierry, en 2006, et le second, Ariel, quatre ans plus tard. Agés de 6 et 7 ans, les deux enfants ont déjà un lourd passé. Pas de quoi rebuter la célibataire qui a l’habitude d’encadrer de jeunes adolescents dans son lycée. Sauf que Thierry a des convulsions que les médecins prennent au départ pour des crises d’épilepsie mais qui s’avèrent être, en réalité, des crises d’angoisse. Ariel, lui, urine sur lui et se roule par terre pour ne pas rentrer à la maison. Les épreuves sont telles que la mère adoptive sollicite une aide éducative à domicile (AED). Mais bientôt, Thierry est admis en Mecs (maison d’enfants à caractère social) et Ariel bénéficie d’une mesure d’AEMO (action éducative en milieu ouvert). Monique Lecadre découvre alors l’univers médico-socio-judiciaire. Et des professionnels qui jugent trop hâtivement qu’elle ne sait pas s’y prendre avec ses enfants. Bref, elle est coupable. Ainsi, si son premier fils est violent et qu’il a dû intégrer une chambre…
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