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Altérité : une timide prise en compte

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L’approche interculturelle en travail social connaît aujourd’hui un véritable regain d’intérêt. Ses contours demeurent toutefois encore flous pour nombre de professionnels dont la mission consiste à accompagner des publics issus d’autres cultures. L’enjeu : parvenir à conjuguer ces spécificités et l’universalisme du modèle « à la française ».
« J’étais en visite à domicile chez une dame en grande précarité, lorsque j’ai re­marqué qu’elle n’avait rien pour cuisiner, à part des plaques de cuisson. Alors que j’étais venue la voir pour tout autre chose, je me suis lancée dans le projet de lui aménager une cuisine. Peu de temps après, elle a déménagé, laissant derrière elle le frigo et le lave-linge tout neufs. J’étais écœurée. Après réflexion, j’ai réalisé qu’elle ne m’avait rien demandé, que j’avais projeté mes propres codes culturels sur les siens, parce qu’en réalité elle se débrouillait très bien sans tout cet équipement. » A force d’essuyer de telles déconvenues avec les jeunes femmes d’origine subsaharienne qu’elle accompagne, Mélanie Buzaré Reboulleau, assistante sociale de l’association Sol en Si à Marseille, a fini par accepter que d’autres…
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