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“Les hikikomoris, ou l’adolescence sans fin”

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Ils décident brutalement de ne plus sortir de leur chambre. En se retirant du monde, les hikikomoris déroutent leur entourage et déjouent les grilles de lecture et d’intervention classiques. Une nouvelle génération de reclus, aux frontières de l’intime et du collectif, loin d’être typiquement japonaise.
Qui sont les hikikomoris ?Il s’agit de jeunes qui, du jour au lendemain, s’enferment chez eux. Le phénomène est né au Japon dans les années 1990, bien avant l’explosion du numérique et des réseaux sociaux. Dans ce pays, le dia­gnostic d’hikikomori (« cloîtré, reculé, à l’intérieur ») s’applique aux personnes dans leur bulle depuis six mois. En France, nous avons ramené la catégorie à trois mois. Ce qui semble déjà inquiétant, dans notre société où les jeunes doivent être scolarisés, apprentis, étudiants ou salariés. Les Japonais ont essayé de dégager un profil pendant un temps. Les hikikomoris étaient souvent les aînés de la famille. Mais, dans nos enquêtes, nous nous sommes rendu compte que la principale constante concerne le genre : il y a davantage de garçons en retrait social que de filles, lesquelles expriment leur souffrance psychique différemment.…
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