Mondialement reconnu pour sa croissance exceptionnelle, le Groupe SOS s’est étendu en « filialisant » plusieurs dizaines d’associations en France. Un modèle qui lui permettrait de respecter les projets associatifs. Une vision pourtant parfois contestée sur le terrain.
« Tentaculaire ». Régulièrement, ce qualificatif est employé pour décrire le Groupe SOS. En trois décennies, son président, l’ex-éducateur spécialisé Jean-Marc Borello, a bâti un réel empire du secteur, l’OCDE présentant même celui-ci comme l’« une des plus larges entreprises sociales du monde ». En 2019, le groupe affichait un budget global de plus de 1 milliard d’euros, avec 21 500 personnes employées, 550 établissements et 1,7 million de bénéficiaires.Orienté sur des actions pour la jeunesse, l’emploi, les solidarités, la santé et les seniors, il étend désormais ses activités vers la culture, la transition écologique et à l’international. Véritable « success story » économique, il connaît, cette année encore, un budget en hausse de « 10 % par rapport à l’exercice précédent ». Cette croissance s’explique, d’après son rapport annuel 2020, « tant par le développement externe (reprises…
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