Migrations, lutte contre la délinquance ou contre la radicalisation religieuse. Appuyé par des administrateurs influents, le Groupe SOS s’est positionné depuis quelques années sur les dossiers socio-sécuritaires les plus épineux.
« Je suis le spécialiste de l’antichambre de ministre et du dîner en ville ! », déclarait en 2011 Jean-Marc Borello au Journal de l’Ecole de Paris du management. Au fil des années, le président du Groupe SOS s’est en outre bien entouré, notamment par le biais de son conseil d’administration, composé d’une trentaine de membres. En juillet 2019, Sophie Ferraci, directrice de cabinet d’Emmanuel Macron de 2016 à 2017, a ainsi été nommée présidente de SOS Jeunesse, un des pôles du groupe. A ce poste, l’avocate d’affaires peut suivre de près la question des centres éducatifs fermés (CEF), alors que la construction d’une vingtaine d’établissements de ce type a été inscrite au budget de l’Etat pour 2021.La création de ces nouveaux centres, très onéreux, était au cœur du projet présidentiel d’Emmanuel Macron. Et ce, malgré les réticences de nombreux acteurs craignant qu’ils ne deviennent « la solution unique en matière de placement »…
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