Dans le département du Nord, Julien Cacciapaglia a lancé l’association Graine de rugby. Son ambition : utiliser ce sport à la fois comme vecteur d’intégration pour les mineurs non accompagnés et comme moyen de favoriser l’apprentissage de l’égalité filles-garçons.
Le temps est étonnamment doux et le ciel bleu domine en ce mercredi matin à Maubeuge, dans le Nord. Sur le terrain de rugby de cette ville de 30 000 habitants, située à proximité de la frontière belge, se mêlent les joueurs du cru et de nouvelles recrues, arrivées en France il y a quelques mois, quelques années tout au plus. Ces « mineurs non accompagnés », comme on les appelle, ont entre 15 et 18 ans et viennent du Pakistan, de Côte d’Ivoire ou encore de Tunisie et du Maroc. Ils sont pris en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE) via le dispositif d’accueil et d’hébergement pour mineurs non accompagnés (Dahmna) et l’Alefpa (Association laïque pour l’éducation, la formation, la prévention et l’autonomie). Cinquante-neuf d’entre eux sont hébergés au sein de l’antenne de Maubeuge, soit en logement collectif soit en autonomie dans des colocations.Crampons aux pieds, ils sont une…
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