Chez Action Enfance, fondation, qui accueille des jeunes dans quinze villages, le télétravail est bien antérieur à la crise sanitaire. Dès 2017, délégués syndicaux et direction ont planché dans le cadre des négociations annuelles obligatoires (NAO). Un premier accord a ainsi été signé, applicable au 1er janvier 2018. « Nous avons décidé d’y aller par étapes, explique Boris Papin, directeur des ressources humaines (DRH). Cet accord concernait les métiers du “back office” et administratifs (comptables, chefs de service et salariés des directions du siège). » Après des retours globalement positifs, de gain de temps et d’efficacité, les secrétaires ont également pu bénéficier de la possibilité de télétravailler.En 2019, la fondation a souhaité aller plus loin et a mené une expérimentation concernant les éducateurs. « Nous savions que c’était plus difficile, reconnaît Boris Papin. Evidemment, le cœur de métier est l’accompagnement des enfants, qui ne peut s’effectuer en télétravail. Mais il y a aussi beaucoup de tâches administratives, de rapports à rédiger, d’écriture de projets… » Lancée sur trois sites à partir de janvier 2019, l’expérience a concerné aussi bien les éducateurs présents…
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