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Mineurs isolés non reconnus : présomption de majorité. La semaine dernière, le journal Libération révélait que, dans les Alpes-Maritimes, lorsque les services de l’aide sociale à l’enfance (ASE) mettent fin à la prise en charge des mineurs non accompagnés, ils demandent à la police aux frontières de les interpeller. Ces derniers sont alors placés en retenue administrative puis livrés à eux-mêmes, munis d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Josiane Bigot, présidente de la Cnape (fédération des associations de protection de l’enfant), estime que les pratiques entravant le respect des droits de ces jeunes sont courantes, surtout dans les territoires frontaliers.Selon elle, le décret du 30 janvier 2019 permet la mise en œuvre de ces pratiques. Conséquence ? Les jeunes ne veulent plus intégrer le système de protection. Ils ne connaissent pas leurs droits ni les démarches à effectuer pour déposer un recours ou une demande d’asile lorsque leur minorité est contestée par le juge des enfants. D’ailleurs, la plupart du temps, les travailleurs sociaux les orientent vers les associations susceptibles de les accompagner juridiquement. D’après Josiane Bigot, ces dérives existent…
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