Ni commentaires, ni interviews. Juste la vie au jour le jour de cinq adolescents difficiles âgés de 10 à 18 ans que la réalisatrice Ketty Rios Palma a filmés pendant un an. Rejetés des foyers et des familles d’accueil, ils habitent un pavillon d’Ivry-sur-Seine, en banlieue parisienne, géré par la Fondation La Vie au grand air-Priorité enfance. Auprès d’eux, six éducateurs se relaient jour et nuit. Dans les premières minutes de ce documentaire, Alex joue les gros bras : « Ferme ta gueule, ou c’est moi qui vais te déchirer ! » A la fin, il rêve de devenir président de la République pour secourir les enfants et les pauvres. Guillaume, lui, ne s’intéresse qu’aux trains, dont il connaît les itinéraires par cœur. Et aux ballons. Dans sa famille, petit, il ne communiquait que par cris et mangeait à même le sol. Des troubles du comportement dont l’équipe éducative se demande s’ils relèvent de l’environnement familial ou de la pathologie. Jérémie vit là depuis un an, c’est le plus jeune. L’école n’a plus voulu de lui à cause de sa violence, qui tranche avec son apparente douceur extérieure. La journée, il est accueilli dans un hôpital de jour. Marie, l’éducatrice, tente de convaincre Gabriel…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques