Publié le : Dernière Mise à jour : 22.04.2021Par : Sophie MassieuLecture : 2 min.
Personne ne sait vraiment les compter, faute de pouvoir les diagnostiquer tous. Mais le constat ne peut être nié : leur nombre augmente, et la crise sociale actuelle va aggraver le phénomène. Les jeunes à la fois suivis par l’aide sociale à l’enfance (ASE) et par des établissements et services médico-sociaux spécialisés dans les situations de handicap ont été rendus visibles par le « virage inclusif » qui, selon le défenseur des enfants, Eric Delemar (page 12), s’est réalisé pour eux dans de mauvaises conditions. Mais la difficulté de leur prise en charge demeure constante.L’inventaire des lacunes est long. Aux portes des instituts médico-éducatifs (IME) et de ceux thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (Itep), les listes d’attente s’allongent. Les internats de ces établissements servant davantage de dernier recours pour des enfants suivis par l’ASE que de dispositif de soins. Le temps manque pour des actions de prévention. Les établissements de soins en pédopsychiatrie font défaut dans nombre de territoires. En somme, la société crée collectivement des handicaps ou, à tout le moins, d’importants troubles du comportement qu’elle ne se donne pas ensuite les moyens de prendre en charge…
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