« Petit enfant ne doit pas signifier petits droits »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 22.04.2021Par : Sophie MassieuLecture : 3 min.
Le défenseur des enfants regrette que l’inclusion en milieu scolaire ordinaire des jeunes placés et porteurs de handicaps s’opère sans une présence suffisante à leurs côtés de professionnels qualifiés. Et, de façon générale, il demande que ce public particulièrement vulnérable soit écouté et devienne sujet de droit à part entière.
En 2015, le défenseur des droits dressait d’inquiétants constats sur la prise en charge des enfants à la fois protégés et en situation de handicap. Les choses se sont-elles améliorées depuis ?Toute la difficulté tient d’abord à ce que l’on ne dispose pas de nouveaux chiffres ni de données précises. On parlait à l’époque de 70 000 enfants concernés par cette double problématique. J’ai commencé ma carrière dans un IME [institut médico-éducatif], puis l’ai poursuivie dans l’aide sociale à l’enfance. Et, en trente ans, j’ai vu les choses « désévoluer », si j’ose un néologisme. Je ne dis pas, bien sûr, qu’il ne fallait pas effectuer de virage inclusif. Simplement, lorsque la pédopsychiatrie se tourne vers davantage de soins ambulatoires, quand la protection judiciaire de la jeunesse recourt toujours plus aux actions pénales…
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