Ne plus confondre signes de maltraitance et handicap
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Publié le : Dernière Mise à jour : 22.04.2021Par : Delphine BaloulLecture : 3 min.
Contrairement à l’annonce gouvernementale formulée en octobre 2019, les référents handicap présents dans les cellules de recueil d’informations préoccupantes (Crip) semblent bien rares. Ce poste devait permettre aux professionnels, non formés aux troubles du neurodéveloppement, de distinguer ceux-ci des signes de maltraitance.
Depuis plusieurs années, les associations dénoncent des signalements infondés subis par des parents d’enfants handicapés et aboutissant parfois à des placements injustifiés. En témoigne le cas de Rachel, mère de deux enfants autistes et d’un enfant hyperactif placés depuis 2015. Est en cause la méconnaissance des travailleurs sociaux ainsi que de l’ensemble de la société – de l’Education nationale au corps médical – au sujet des troubles du neurodéveloppement (TND) tels que l’autisme, le TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) et les troubles « dys » (dyslexie, dysphasie, dyspraxie, etc.), dont les symptômes ressemblent aux signes de maltraitance.Au cœur du dispositif de signalement et d’enquête sociale, les cellules de recueil des informations préoccupantes (Crip) reçoivent chaque année plusieurs…
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