Recevoir la newsletter

“Etre une fille du coin, une force mais aussi un poids”

Article réservé aux abonnés

Au terme de son enquête de terrain sur les jeunes femmes résidant en milieu rural, la sociologue observe que les « filles du coin » des classes populaires et moyennes inférieures restent encore largement invisibles. Elles peinent aussi à trouver un emploi en adéquation avec leur niveau de qualification. Mais elles s’avèrent bien plus mobiles qu’on ne le dit souvent.
Pour votre enquête sur les jeunes femmes en milieu rural, vous avez retenu quatre territoires. Comment ces choix se sont-ils opérés ?D’abord, je souhaitais contribuer à l’amélioration de la connaissance sur la jeunesse vivant en France, en produisant un savoir sur un sujet qui jusque-là a fait l’objet de peu d’enquêtes sociologiques. Cette entrée par le prisme des filles amène à proposer le pendant des « gars du coin »(1). Quant aux territoires, j’en ai retenu deux bien définis et marqués par le tourisme (la presqu’île de Crozon, dans le Finistère, et la Chartreuse, dans l’Isère) et deux aux contours plus flous, surtout caractérisés par la forte empreinte de l’histoire industrielle (les Ardennes et les Deux-Sèvres). Dans tous les cas, pointe un attachement à leur territoire.Comment…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Entretien

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur