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Agressions sexuelles sur mineurs : précisions sur la constitution du délit de non-dénonciation

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Dans un arrêt rendu par la chambre criminelle le 14 avril, la Cour de cassation précise les éléments nécessaires à la constitution du délit de non-dénonciation d’agression sexuelle sur mineur de 15 ans. Ce délit est prévu par l’article 434-3 du code pénal. Plusieurs victimes d’agressions sexuelles ont saisi la justice à ce titre. Certains faits étaient déjà prescrits.La Cour de cassation devait d’abord répondre à la question de savoir si l’obligation de dénonciation cesse au moment de la prescription des faits. La Haute Juridiction répond par la négative. En effet, l’article 434-3 du code pénal n’impose pas que les agressions à dénoncer ne soient pas prescrites. Les règles de prescription sont complexes, explique la Cour. Par conséquent, il est difficile de demander à toute personne qui reçoit une information sur l’existence d’une telle infraction d’apprécier elle-même l’existence ou non d’une prescription.Deuxième question posée à la Cour de cassation : l’obligation de dénonciation est-elle applicable si les victimes sont en état de dénoncer les faits ? Là aussi, la Cour répond par la négative. L’article 434-3 du code pénal est en effet inséré au chapitre consacré aux « entraves à…
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