Publié le : Dernière Mise à jour : 15.04.2021Par : Catherine Abou El KhairLecture : 6 min.
Inspirées du modèle Buurtzorg, importé de Hollande, et du mouvement des entreprises libérées, les équipes autonomes intéressent de plus en plus le secteur de l’aide à domicile. Si ce mode de management peut améliorer la qualité de vie au travail, il nécessite un suivi fort et un engagement financier.
Se placer en arrêt de travail, démissionner de sa structure, voire se reconvertir… à chacun sa manière de dire « stop » aux mauvaises conditions de travail dans l’aide à domicile. Pour ne pas abandonner à son tour ce secteur, Aurélie Nicolas a décidé de miser sur l’accompagnement à la mise en place d’équipes autonomes à travers la création d’un organisme de formation, L’Atelier 48, basé à Nantes. Une manière de renverser la table dans l’aide à domicile, où « on a construit des pyramides qui écrasent la base », explique cette ex-cadre de proximité de l’ADMR, le premier réseau associatif national de services à la personne. Elle n’est pas la seule à vouloir se sortir de l’impasse. Espérant améliorer la qualité de vie au travail, les directions des services d’aide et d’accompagnement à domicile s’intéressent de plus en plus à cette organisation, inspirée…
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