La solitude des directeurs d’établissement face à la gestion du risque
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Publié le : Par : Maxime RicardLecture : 2 min.
Confrontée à la violence d’un résident, la direction d’un établissement est dans l’obligation d’assurer la sécurité de son personnel et des autres personnes accompagnées. Elle dispose pour cela de certains outils mais reste souvent seule face à la gestion du risque.
Prévenir la violence des usagers est indispensable. Mais comment réagir après le passage à l’acte ? Malgré la diversité des établissements qui accueillent et accompagnent des personnes, des recommandations communes existent. Ainsi, la première chose qu’un directeur doit mettre en place est le recueil de la parole du professionnel. « Dans un premier temps, il ne s’agit pas d’essayer de comprendre ce qui s’est passé, mais de s’intéresser au ressenti du salarié, à ses éventuelles douleurs. On ne lui pose pas la question de savoir s’il est victime ou non. On part du principe qu’il l’est », assure Emmanuel Martineau, directeur général de l’association Kervihan, qui gère neuf établissements dans le Morbihan.Pour autant, ce n’est pas si simple. Parfois, le professionnel considère qu’il n’a pas été agressé. Il banalise, minimise l’insulte ou le coup reçu en estimant que ce sont les « risques…
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