Des bénévoles au service de la vie associative, autrement dit des hommes et des femmes en soutien à d’autres volontaires, ceux de terrain. Voilà ce qui se met en place depuis un peu plus de deux ans au sein du Secours catholique. Le but : offrir un accompagnement de proximité indispensable à des hommes et des femmes qui interviennent auprès de personnes en grande difficulté. En trop petit nombre pour offrir ce soutien partout sur le territoire, les salariés ne peuvent assurer un encadrement suffisant. Autre avantage de ce « pair bénévolat », selon Arnaud Poincelet, chargé d’animation national : une meilleure compréhension, si les bénévoles de soutien appartiennent à la même génération que ceux qu’ils encadrent, ce qui n’est pas le cas de tous les salariés, souvent plus jeunes. « La mise en place prend du temps, parce que cela n’était pas dans notre culture associative. Et de plus, chaque délégation reste libre de mettre en place ou non ce que nous tentons de déployer au niveau national. » Autre difficulté : il est plus simple de mobiliser des bonnes volontés pour intervenir sur le terrain que pour assurer ces missions, perçues comme moins utiles que l’intervention auprès des bénéficiaires.…
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