Projet de loi 4D : la mainmise sur les chefs d’établissements serait une erreur
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Publié le : Par : Marie Laure De Guardia, Jeanne CornailleLecture : 5 min.
Le projet de loi 4D (différenciation, décentralisation, déconcentration, décomplexification) devant être présenté courant avril en Conseil des ministres laisse peu de place aux politiques sociales et de santé. Mais les deux articles abordant ces sujets augurent des réorganisations inquiétantes en matière de protection de l’enfance en rattachant les directeurs d’établissements à la fonction publique territoriale. Cela nuirait à leur polyvalence et, in fine, à l’accompagnement des jeunes.
« Respecter la place de chacun des acteurs pour garantir le respect des droits des usagers. C’est ce que portent les adhérents du Gepso, particulièrement concernés par le projet de loi 4D (différenciation, décentralisation, déconcentration, décomplexification) en tant qu’opérateurs publics de l’action sanitaire et sociale et présents sur l’ensemble des territoires. Le texte proposé par le gouvernement entend répondre aux souhaits de proximité et d’efficacité exprimés par les élus et les citoyens : le rôle joué par les collectivités locales aux côtés de l’Etat depuis le début de la crise sanitaire en est le reflet. Mais dans quel cadre et avec quels moyens ?Comme…
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