Publié le : Dernière Mise à jour : 25.03.2021Par : Lionel FraisseLecture : 6 min.
L’accompagnement doit prendre en compte les vulnérabilités mais aussi les forces des personnes. Et ce n’est pas là le moindre paradoxe de ce travail social. Une tension renforcée par la pandémie, qui rebat largement les cartes des forces et faiblesses des uns et des autres, selon l’auteur, qui partage son expérience vécue au sein d’un service d’accompagnement à la vie sociale.
« Atteint par la covid-19, c’est au milieu de ma période d’isolement de dix jours que j’écris ces lignes. Cette pandémie nous confronte aux paradoxes de l’espèce humaine : alors qu’homo sapiens a conquis les moindres recoins de la planète, que les progrès de la technologie, de la science et en particulier de la médecine lui ont donné le sentiment d’une maîtrise toujours croissante de son environnement et de son destin, voilà qu’un virus incontrôlable l’ébranle, le contraint à s’enfermer chez lui, limite sa mobilité, paralyse l’économie. Avec la crise écologique, d’autres menaces importantes s’esquissent. Homo sapiens est amené à reprendre conscience de sa vulnérabilité. Force et fragilité, tel est le lot de l’humanité.Je suis éducateur spécialisé. Depuis 2000, j’exerce…
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