Alcool, drogues, tabac, jeux… Certains produits coûtent cher, voire demeurent illégaux et confrontent leurs consommateurs aux limites de la loi. La plupart de ces addictions engendrent des troubles du comportement qui, à leur tour, conduisent à une importante désocialisation. Le prolongement de la crise économique et sociale voit s’accroître le nombre d’hommes et de femmes concernés par cet empilement de problématiques. Leurs profils se diversifient aussi, de plus en plus d’étudiants ou de télétravailleurs étant touchés par cette lame de fond. Pour tous, un cercle vicieux se met en place, ces dépendances pouvant amener à perdre logement et emploi. Et inversement, car ces lacunes renforcent les dépendances. La précarité s’installe, et avec elle son cortège de stigmatisations et de renonciations à faire valoir ses droits.Le constat est rude. Mais il existe heureusement quelques solutions. Les prises en charge et les modes d’accompagnement ont évolué. Les établissements médico-sociaux spécialisés n’imposent plus aujourd’hui de sevrage préalable. Des accompagnements pluridisciplinaires ont été développés, les travailleurs sociaux étant désormais persuadés que le soin ne résout pas tout…
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