Il y a beaucoup d’amalgames. La vulnérabilité n’est pas la faiblesse ni la pauvreté. On ne peut pas non plus la réduire à la vieillesse, au handicap ou à la maladie. L’origine du mot vient du latin vulnus, qui signifie « blessure ». Mais là encore, il faut distinguer la « vulnérabilité » de la « vulnération ». Le premier terme renvoie à la possibilité d’être affecté dans sa structure physique ou psychique ; le second se réfère à l’état postérieur à une blessure. C’est important de faire la différence. Lors d’une rencontre amoureuse, par exemple, les amants sont dans un état de vulnérabilité en s’exposant l’un à l’autre, chacun se laisse ainsi affecter par l’être aimé mais tous deux
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?