Publié le : Dernière Mise à jour : 01.03.2021Par : Marie NahmiasLecture : 2 min.
SSurreprésentées dans le travail à temps partiel, au sein des emplois peu qualifiés, en immense majorité à la tête de familles monoparentales, souvent moins bien rémunérées, premières victimes de violences… Les femmes sont touchées de plein fouet par la précarité. Jeunes (sur le sujet, écoutez l’épisode 25 du podcast SMS, à retrouver sur l’ensemble des vos plateformes) comme retraitées se retrouvent davantage exposées par un système patriarcal à bout de souffle. Mais même si elle est palpable et multifactorielle, cette précarité demeure difficile à mesurer. Comment expliquer une telle invisibilité ? Le premier angle mort se situe au niveau des études statistiques nationales (page 8). Alors même que de nombreux travaux se fondent sur ces données, celles-ci tendent à gommer les inégalités individuelles, en se basant presque essentiellement sur les ressources additionnées par les membres d’un même ménage. Or, si les femmes, comme leur conjoint, peuvent s’appuyer sur la sécurité financière apportée par le couple, elles se retrouvent doublement exposées en cas de rupture du fait de leurs plus faibles revenus et des enfants dont elles ont souvent la charge. Autre explication : les plus démunies…
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