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Invisibles parmi les invisibles

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Présentes dans toutes les strates de la société, les inégalités de genre n’épargnent pas les plus démuni(e)s. Même si elle est tangible pour les acteurs de terrain, la précarité des femmes reste, encore aujourd’hui, difficile à évaluer.
« Les femmes sont, au même titre que les hommes, concernées par la précarité et la pauvreté. » Le constat dressé en préambule par Anne Brunner, directrice d’études à l’Observatoire des inégalités, pourrait presque nous faire douter du bien-fondé d’un dossier consacré à la précarité sous le prisme du genre. Presque. S’il ne s’agissait pas, en réalité, d’une forme de leurre statistique.Selon les données 2017 de l’Insee, le taux de pauvreté des femmes, légèrement plus nombreuses dans la population, est ainsi sensiblement le même que celui des hommes : 8,1 % contre 7,8 %. « Ce que les statisticiens étudient, ce sont les revenus au sein du ménage. Or, pour beaucoup de femmes, la précarité se vit à deux, précise la chercheuse, qui a codirigé le « Rapport sur la pauvreté en France 2020-2021 » publié par l’Observatoire. En considérant que les femmes et les hommes qui vivent en couple partagent à égalité leurs revenus…
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