Doucement, la voix grave d’Yvan Le Guillou, éducateur spécialisé, couvre le craquement des scratchs des gants, qui s’ajustent à la taille des poignets : « Je veux bien être le psychoboxé. » Audrey Gendrot, sa collègue conseillère en économie sociale et familiale (CESF), sera sa partenaire, la psychoboxeuse. Tous deux travaillent à l’unité éducative d’internat Maison des Moulinais, à Pleurtuit (Ille-et-Vilaine), l’un des 11 services gérés par l’Association pour la réalisation d’actions sociales spécialisées (Arass). Ce matin-là, sous l’œil de Delphine Corbeau, psychologue, ils vont s’entraîner à la pratique de la psychoboxe. Et cela commence par le rappel des consignes : « Chacun de nous trois peut arrêter le combat avant la fin. Il durera au m
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