Publié le : Par : Étienne CassagneLecture : 2 min.
Dans un pays meurtri et au bord du gouffre, les associations et organisations non gouvernementales constituent le dernier filet de sécurité pour une population qui manque de tout. De vivres comme de médicaments.
C’est un véritable appel au secours que lancent les ONG et associations déployées sur le sol libanais. Au bord du gouffre, le pays du Cèdre n’en a pour autant pas terminé sa descente aux enfers, depuis la crise financière débutée en 2019 à laquelle s’est ajoutée l’explosion du port de Beyrouth, survenue le 4 août dernier. Dans un rapport rendu public au début du mois de février, l’organisation non gouvernementale (ONG) Care livre des statistiques édifiantes : « Seulement 18 % des personnes interrogées travaillent à temps plein. 94 % gagnent désormais moins que le salaire minimum (450 dollars par mois). Le panier alimentaire minimum a augmenté de plus de 250 %, alors qu’à cause de l’inflation le salaire minimum a baissé à 80 dollars par mois. 72 % des personnes vivent endettées, principalement en raison des dépenses alimentaires, et il n’y a aucun filet de sécurité social au Liban (…). 42 % des familles ont déclaré que le coût des soins…
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