Publié le : Par : David ProchassonLecture : 7 min.
Importé du Québec, le programme Tapaj renoue le contact avec des jeunes en errance souffrant de problèmes d’addiction, par le prisme de chantiers d’insertion. Intégré au plan national de lutte contre la pauvreté, il vise à l’horizon 2022 une présence sur une centaine de territoires. A Nantes, l’association Oppelia l’expérimente depuis 2019.
Un utilitaire, des pots de peinture, des pinceaux… Il n’en faut guère plus pour lancer les travaux, place de Bretagne, à Nantes. A la manœuvre, quatre jeunes, un éducateur et un stagiaire, étudiant en travail social. Ensemble, pendant trois jours et à raison de quatre heures quotidiennes, ils vont repeindre les potelets qui bordent les trottoirs du quartier. Commande de Nantes Métropole, le chantier s’inscrit dans le cadre du programme Tapaj (travail alternatif payé à la journée) porté par l’association Oppelia, spécialisée en addictologie. Accessible sans qualification, il s’adresse à des jeunes de 16 à 25 ans. Tous ont en commun de vivre des situations de grande précarité et des problématiques de consommation, voire d’addiction. Mais chacune de leur histoire est singulière. Celle de Quentin, 23 ans, passe…
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