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Des professionnels entre colère et détresse

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« On n’en peut plus de devoir batailler pour notre reconnaissance. La seule chose qui nous fait tenir, c’est de savoir qu’on peut venir en aide aux enfants. » A l’instar de Rachel, les assistants familiaux sont en colère. La grogne n’est pas nouvelle, mais la coupe semble déborder. Les professionnels entendent se battre pour la revalorisation de leur profession, qui regroupe environ 37 000 salariés et représente le premier mode d’accueil des enfants et des jeunes majeurs confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE). Au cœur de leurs revendications : leurs conditions de travail, à commencer par la rémunération, qui varie selon les départements et qu’il s’agit d’harmoniser au plan national (page 8). Les assistants familiaux ont aussi besoin de soutien pour rompre l’isolement dans lequel ils font face aux difficultés à gérer au quotidien avec des enfants en souffrance. Chaque jeune est suivi par un éducateur spécialisé comme référent, mais dont la charge de travail est tellement élevée qu’il ne peut l’accompagner régulièrement, pointe Valérie (page 8). Les professionnels ont également besoin de répit. Or trop peu de départements leur accordent un week-end par mois pour souffler un temps,…
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