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« La marchandisation discrimine les publics »

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Pour le sociologue Gaël Coron, les nouveaux modes de gestion des services publics inspirés du monde de l’entreprise créent des inégalités entre les usagers et complexifient l’accès aux démarches administratives.
Comment l’Etat a-t-il peu à peu abandonné certaines de ses missions médico-sociales ?Depuis la fin des années 1980, on observe, d’un côté, le développement d’une étatisation – passant par exemple par la réforme de la sécurité sociale menée sous Alain Juppé en 1995, qui marque la reprise en main de la sécu par l’Etat – et, de l’autre, le développement d’acteurs marchands qui prennent une place de plus en plus importante dans le social. Globalement, on constate que les politiques publiques instituent des marchés et importent des manières de faire qui viennent du secteur privé : on parle donc de « marchandisation des services publics ». Par exemple, avec les modes de financement à la tarification importés du sanitaire, l’Etat crée des quasi-marchés. C’est-à-dire que, dans un cadre de financement qui reste public, les autorités mettent en concurrence les prestataires publics ou privés, lucratifs ou non, autour d’un « prix » afin d’assurer…
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