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« La mort est d’abord un fait social »

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Longtemps à l’œuvre, le silence autour de la mort en institution commence à se briser. Spécialiste du sujet, la sociologue Laurence Hardy rappelle que la fin de vie n’est pas seulement médicale.
La mort est-elle encore taboue dans les établissements ?J’interviens auprès des équipes pour les préparer aux décès des personnes en Ehpad ou soignées à domicile et je constate une évolution depuis trois ou quatre ans. Nous sommes aujourd’hui en pleine période de changement, il y a une réelle prise de conscience des professionnels, que cela peine beaucoup de cacher la mort de quelqu’un. Les résidents eux-mêmes sont en souffrance car, même si on ne leur dit rien, d’une manière ou d’une autre, ils le savent, le sentent, le ressentent. Cela se traduit par de l’agressivité ou, au contraire, par de l’apathie. De plus en plus souvent, la nécessité d’accompagner les personnes jusqu’au bout de la vie est inscrite noir sur blanc dans le projet d’établissement. Au départ, ce parti pris relevait de l’exception, de la volonté d’un jeune directeur ou d’équipes qui n’en pouvaient plus. Il y a deux ans, j’étais dans une structure où l’architecture obligeait à traverser…
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