Publié le : Dernière Mise à jour : 25.01.2021Par : Claire GandangerLecture : 7 min.
Dans le Grand-Est, des enfants atteints de troubles du comportement et de psychoses inventent la bande-son de trois spectacles. Une façon pour la compagnie Atelier mobile, à l’origine du projet, de les initier à la création artistique et de faciliter leur expression.
En cette matinée d’hiver, une ambiance mêlée d’effervescence et de concentration plane dans les couloirs des Terrasses de Méhon, à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), qui fait office à la fois d’IME (institut médico-éducatif) et d’Itep ( institut thérapeutique, éducatif et pédagogique). Un petit groupe d’enfants, d’ordinaire bien plus dispersés, s’attellent à repérer les sons de leur environnement. Ayden propose au musicien Alexandre Bertrand, membre de la compagnie haut-rhinoise Atelier mobile, d’enregistrer le grincement de la porte d’entrée du bâtiment. Stéphane suggère avec fierté les entrechoquements des boules du billard de la salle de jeu. Une clenche ? Chaque gamin est aux aguets. « C’est riche ! J’ai vraiment de quoi travailler », les encourage Alexandre Bertrand. Ce matin, trois groupes d’environ sept enfants vont se succéder.La compagnie d’arts forains Atelier mobile a travaillé…
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