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La jeunesse espagnole otage de la crise

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La jeunesse espagnole otage de la crise

Crédit photo Étienne Cassagne
Le revenu minimum vital, en Espagne, ne protège pas suffisamment les plus jeunes, affirment les associations de lutte contre la pauvreté, qui avaient pourtant célébré sa mise en place à l’été 2020. L’élargir pourrait en faire un outil d’émancipation, à l’attention d’une population en première ligne face à la crise économique.
À la faveur d’un retour de la gauche au pouvoir en Espagne, et à rebours des politiques d’austérité infligées au pays depuis la crise financière de 2008, le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez a instauré, au mois de mai dernier, un revenu minimum vital censé amortir la crise du coronavirus, qui a endeuillé le pays et dévasté son économie. Sans surprise, l’explosion des demandes (80 000 dossiers traités sur 750 000 déposés dès le mois d’août) a retardé la mise en place d’une mesure dont le coût est évalué à 3 milliards d’euros par an et pour laquelle les associations de lutte contre la pauvreté commencent à dresser le bilan.Premier constat, le revenu minimum vital exclut massivement les jeunes qui – sauf dérogation exceptionnelle, comme la prise en charge de mineurs – ne peuvent en bénéficier qu’à partir de 23 ans.…
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