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« On ne peut pas faire ce métier sans tendresse »

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« Je suis AESH [accompagnante d’élèves en situation de handicap] collective depuis huit ans et demi. Je n’avais pas d’expérience en la matière, ni rien de personnel qui pouvait me rapprocher d’enfants atteints de troubles autistiques. Arrivée en milieu d’année, je manquais de connaissances. Mais, au fil des mois, je me suis aperçue qu’il existe autant de formes d’autisme que d’enfants. Il faut beaucoup d’observation pour savoir comment réagir, car c’est différent d’un enfant à un autre. J’avais des images qui ne correspondaient pas forcément à la réalité. Finalement, je me suis retrouvée avec des enfants qui avaient envie de câlins et qui parlaient. Avec eux, il faut être vrai, on ne peut pas tricher. Ni faire ce métier sans tendresse, ce qui me plaît.Bien sûr, il estr nécessaire de maintenir une distance, mais un enfant avec ces troubles ne peut pas évoluer sans amour. Ce n’est pas parce que j’en donne que je n’arriverai pas à me détacher et qu’ils ne pourront pas avancer. De temps en temps, je me dis que je ne suis peutêtre pas indispensable, qu’un élève n’a peut-être pas besoin de moi pour pratiquer telle activité ou qu’il n’a pas envie de ma présence à ses côtés. Il faut parfois…
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