« Cela fait cinq ans que j’exerce ce métier. C’est un secteur dans lequel il y a beaucoup d’innovations et une variété de tâches très différentes. Entre maraudes, accompagnement individuel et ateliers collectifs, les journées de travail au Caarud [centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues] ne se ressemblent pas.Par-dessus tout, ce qui me paraît extrêmement intéressant, ce sont les échanges avec le public, la rencontre avec les personnes, leur histoire… A Paris, beaucoup d’usagers sont des migrants arrivés il y a plus ou moins longtemps. Travailler avec eux nous apporte une grande richesse culturelle. Je vois aussi comme une chance le fait de faire partie d’une équipe pluridisciplinaire qui regroupe des infirmières, des médiateurs, des médecins, des psychiatres, des addictologues et des psychologues. Pouvoir échanger avec ces personnes d’horizons très divers est vraiment enrichissant et permet de meilleures prises en charge. Notre travail comprend par ailleurs un large volet dédié à la médiation avec les riverains du quartier. J’aime pouvoir constater les effets de notre action à ce niveau-là. Il y a deux ans, nous avons réussi à organiser…
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