A l’appel des fédérations syndicales ou des collectifs, les journées de mobilisation se multiplient. Sur fond de crise sanitaire, les professionnels du social et du médico-social sont plus que jamais déterminés à faire entendre leurs voix. Un élan nouveau, davantage fédérateur, est désormais perceptible. Mais la structuration en est à ses prémices au sein d’un secteur particulièrement morcelé.
Les 13 octobre, 5 novembre, 3 décembre, 8 décembre… Dernièrement, les actions de mobilisation menées par les professionnels du social et du médico-social ont essaimé un peu partout sur le territoire. Déjà exprimées à de nombreuses reprises, les revendications des travailleurs sociaux restent inchangées : revalorisation des différents métiers et amélioration des conditions de travail. « Nous revendiquons toujours l’extension du complément de traitement indiciaire dans nos secteurs pour le public et le privé », rapporte David Legrand, un des secrétaires fédéraux adjoints de la Fédération nationale action sociale-Force ouvrière (Fnas-FO), organisation qui, après un premier mouvement le 5 novembre, a de nouveau appelé à la grève le 8 décembre dans une cinquantaine…
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