« Le but d’un collectif n’est pas de perdurer. Nous pensions exister quelques mois. » Gabrielle Garrigue, l’une des membres pionnières du collectif Avenir éducs(1), créé en 2013, observe donc qu’il existe des contre-exemples aux habitudes de mobilisations de courte durée des travailleurs sociaux, souvent ciblées sur une seule revendication. Il s’était un peu endormi ces dernières années puisque l’un de ses combats principaux, autour de la réforme de la formation des travailleurs sociaux de 2018, avait été mené à terme. Mais le confinement du printemps l’a réanimé : « Nous avons eu besoin de partager ce que nous vivions sur le terrain, et avons organisé nombre de visioconférences, devenu
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