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Protection de l’enfance : « incasables », vraiment ?

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En proie à une grande souffrance, des jeunes mettent en échec les institutions, à force de placements répétés dans les dispositifs de la protection de l’enfance, du handicap ou de la justice. Ils seraient « incasables ». Et si c’était les institutions elles-mêmes, confrontées à des défauts de gouvernance nationale et territoriale, qui créaient ces fameux « incasables » ?
Elle égrène les lieux de vie, un à un. Famille d’accueil : six mois. Foyer pour enfants : cinq mois. Séjour de rupture : deux mois. Hôtel : trois mois. Appartement foyer : cinq mois. « On m’a trimballée. Le plus souvent pour rien », balaie cette jeune femme, tout juste majeure. Placée dès ses 13 ans, Nono – elle souhaite être mentionnée ainsi par souci d’anonymat – a déjà fréquenté une dizaine de structures de l’aide sociale à l’enfance. Un parcours émaillé de renvois à répétition, pour comportement jugé violent. Le premier foyer ? « On m’a séparée de mes frères et sœurs. On faisait trop de conneries et je les protégeais trop. » Le second ? « Je me faisais harceler, c’était compliqué, je me suis fait virer. » L’hôtel ? « On m’a laissée complètement seule. » Les mots sont rares,…
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