« On les place dans une case qui n’est pas la bonne »
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Publié le : Par : D. P.Lecture : 3 min.
En juin 2018, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a rendu un avis sur les mineurs en difficultés multiples, « accueillis de façon durable et adaptée par aucune structure ». Son rapporteur, Antoine Dulin, revient sur les défauts d’organisation qui mettent à mal ces jeunes.
Avez-vous le sentiment d’avoir été entendu par le gouvernement ?Oui, cet avis du Cese a trouvé un certain écho. Par exemple, la stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance 2020-2022 reprend un certain nombre de points que nous avions abordés. En soi, elle constitue une évolution. Elle met du temps à se déployer : 30 départements ont contractualisé en 2020, 40 nouveaux le feront en 2021. Espérons qu’elle porte ses fruits d’ici 2022, mais il y a risque de « stop and go » lorsqu’on sera à la fin de la stratégie. Il y a un déficit sur le pilotage par l’Etat de la protection de l’enfance. La logique est entendue, mais manque encore de clarté. Le regroupement, tout juste lancé, de quatre structures – Giped, CNPE, AFA et Cnaop(1) – en une agence unique va prendre du temps à se mettre en place. On a pris du retard – le confinement a joué – et…
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