Publié le : Dernière Mise à jour : 27.11.2020Par : Antonin AmadoLecture : 2 min.
La crise sanitaire a encore dégradé, si cela était possible, l’image publique des ehpad. Près de 16 000 des 50 000 morts de la Covid-19 ont été recensés dans ces établissements conçus pour accueillir le très grand âge et la dépendance de fin de vie. Si la France se complaît à critiquer ses maisons de retraites, et par là même les nombreux professionnels y exerçant leur métier avec dévouement, elle va devoir admettre qu’il n’existe pas de réelles solutions alternatives dans l’épineux dossier de la prise en charge de nos aînés. Déjà 800 000 personnes résident dans ces structures qui vont devoir affronter un véritable choc démographique avec le basculement des baby-boomers dans les 4e et 5e âge au cours des vingt ans à venir. Notre pays pourrait compter jusqu’à 40 000 personnes âgées en perte d’autonomie supplémentaires chaque année. Pour contenir ce flux, de lourds investissements sont nécessaires. L’actuel gouvernement a pourtant veillé à ne pas accorder une ligne budgétaire trop fournie à la rénovation des établissements publics. Seuls 2,1 milliards d’euros seront consacrés à ces chantiers. Une timidité regrettable et peu en rapport avec la volonté affichée de transformer ces lieux…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques