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Délit de fraternité

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Figure emblématique de l’aide aux migrants, Cédric Herrou ne se considère pas comme un héros. Pourtant, dans la vallée de la Roya, à la frontière franco-italienne, il porte secours à des milliers d’exilés depuis quatre ans. Tout a commencé un soir de 2016 quand, au volant de sa camionnette, il entrevoit des silhouettes sur la route qui relie Vintimille (Italie) à Breil-sur-Roya (Alpes-Maritimes). Un couple et ses deux enfants cherchent à rejoindre une gare mais, à cette heure, aucun train. Tout naturellement, l’agriculteur niçois les accueille chez lui pour la nuit. Deux jours après, avec une amie, il les fera « passer » : « La technique n’est pas très compliquée : une voiture devant ouvre, et une autre derrière charge. Si la voiture ouvreuse rencontre un contrôle, elle prévient la suiveuse, qui change de trajet. » La suite, on la connaît. Mais ce que l’on sait moins, ce sont les doutes et les peurs que l’homme a traversés. Comme la première fois où il s’est retrouvé une arme de police braquée sur sa tempe gauche alors qu’une fois encore il essayait d’accompagner une mère et ses deux enfants. Au total, le « passeur de migrants idéaliste », comme le nomme Nice Matin, en est à sa onzième…
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