Recevoir la newsletter

« Je ne veux pas que mes enfants aient peur de moi »

Article réservé aux abonnés

Marié depuis onze ans, Mickael a entamé il y a huit mois un suivi avec l’association Virage. C’est incité par sa compagne qu’il en a franchi les portes. Après plusieurs rendez-vous individuels, il envisage de participer au dispositif expérimenté par la structure et le Planning familial de la Loire.
Le ton monte vite quand il raconte son histoire. Une jeunesse chaotique rythmée par les coups, les injures, l’abandon. « Je ne dis pas que tout est à cause de mon enfance, mais ça explique beaucoup. » Passé par la rue puis par la Sauvegarde de l’enfance, Mickael, 36 ans, explique : « Rapidement, j’ai compris qu’il fallait que je me débrouille tout seul. Me battre m’apportait du respect, alors la violence est devenue mon moyen de défense. Je n’avais pas de sous, j’étais seul, j’avais seulement mes poings. » Pendant vingt ans, l’homme se construit avec un mode de communication qui se résume à un mot : violence. « Les insultes, pour moi, c’était normal. Le lot quotidien. Avec mes amis, des connaissances, des collègues. »Décrypter le rapport à la violenceQuand il rencontre sa femme, Mickael ne travaille pas. « Elle m’a aidé à m’en sortir, à me mettre…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

L’événement

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur