Jour 1. J’ai mal partout, j’ai chaud, j’ai froid, j’ai soif, je frissonne, j’ai sommeil… Bref, j’ai un gros coup de mou. Le boulot, la fatigue, l’automne, les gosses… ça doit être ça. Forcément.Jour 2. Pas mieux. Pas grave, c’est week-end. Je me repose entre deux siestes.Jour 3. Pour une fois que j’avais un week-end de trois jours, j’avais prévu d’en profiter un peu. Sorties, apéro avec les potes, boutiques avec les enfants… Ah ben non, pouet, c’est confinement. Plus prosaïquement, j’avais juste prévu de ranger un peu et de rendre ma chronique à l’heure (pour une fois). Je crois que c’est mort.Jour 4. Avec un cocktail café-vitamines-paracétamol, je devrais pouvoir survivre à une journée de travail. Motivation extrême, je peux le faire, j’y crois très fort, je vais y arriver. Ou pas.Allez, quand faut y aller, faut y aller, direction le boulot, en plus aujourd’hui c’est tests antigéniques pour tout le monde, pas question de rater cette occasion unique de me faire déflorer les narines ! J’avoue, j’en mène pas large, je suis un peu chochotte sur les bords, heureusement que l’infirmière est souriante et me raconte plein de blagues pour me détendre, inspire, ça pique un peu là, expire, non…
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