Publié le : Par : Étienne CassagneLecture : 2 min.
L’important travail associatif peine à compenser les carences de l’Etat dans un pays où 66 % des enfants âgés de 10 ans s’avèrent incapables de lire et de comprendre un texte simple, selon un récent rapport de la Banque mondiale.
Le Maroc n’en a pas fini avec l’illettrisme, dont la lutte a pourtant été érigée au rang de priorité nationale par les autorités du royaume chérifien. Selon un rapport de la Banque mondiale publié à la fin du mois d’octobre, « en 2019, 66 % des enfants marocains âgés de 10 ans n’étaient pas capables de lire et comprendre un texte simple, soit un pourcentage inférieur de 2,5 points à la moyenne régionale du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord et de 10,7 points à la moyenne des pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure. » Des chiffres qui témoignent de « l’urgence de résorber les lacunes du système éducatif », souligne l’étude, mais qui illustrent surtout l’échec du gouvernement à réaliser son objectif stratégique d’éradiquer l’illettrisme, initialement fixé à 2015 et désormais repoussé à 2030.Les associations locales (Espace enfant Souiri, Cœur de gazelles, Afoulki…) et les ONG internationales investies dans…
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