Publié le : Par : Jean Marc AbergelLecture : 5 min.
L’action sociale se résume trop souvent à l’idée de réduire l’écart par rapport à la norme, ce qui peut entraîner son rejet par les bénéficiaires. Pour éviter les non-recours, il semble urgent de modifier le langage et la posture des intervenants sociaux. Une nécessité pour être en phase avec les évolutions sociétales et la primauté donnée aux individus.
« Deux acteurs de l’action sociale, les institutions de retraite complémentaires et celles de prévoyance, viennent, en se séparant, de vivre un mini-séisme.L’action sociale des organismes de prévoyance va vivre sa vie et devra s’épanouir dans une culture “client” de prime abord hostile pour elle. Au-delà des tensions imaginables, cependant, considérons l’opportunité de réenchanter plus largement une action sociale qui a du mal à se renouveler, se heurte au non-recours et n’est peut-être plus assez en phase avec l’évolution sociétale. En essayant d’analyser la situation, nous allons peut-être nous rendre compte que le souffle salvateur que nous recherchons n’est finalement lié qu’à un changement de posture de notre part.Les définitions de l’action sociale sont nombreuses : juridiques, sociologiques,…
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