Publié le : Dernière Mise à jour : 02.11.2020Par : Marie NahmiasLecture : 3 min.
S’ils passent une grande partie de leur temps connectés, les « digital natives » n’en restent pas moins vulnérables face aux outils numériques. Souvent moins agiles qu’eux, les travailleurs sociaux peinent à les accompagner dans leurs pratiques. Certaines associations et formateurs indépendants parviennent toutefois à développer de nouvelles approches.
« Le numérique vient bousculer en filigrane toutes les problématiques inhérentes à la jeunesse », soutient Pierre Khattou. Ce passionné est membre fondateur de l’association Icare, créée il y a une quinzaine d’années pour développer l’attitude critique face aux médias numériques. Opérant de façon itinérante dans la région de Toulouse, en zone rurale et dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), la structure mise sur des ateliers éducatifs et ludiques. « L’idée est que les jeunes développent eux-mêmes leur propre contenu pour qu’ensuite ils aient des billes leur permettant de débattre de ce qu’est un bon ou un mauvais contenu, selon leur propre perception, explique t-il. Plus nous leur donnons des clés, moins ils subiront cette révolution technologique. » Du podcast à…
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