Publié le : Dernière Mise à jour : 15.10.2020Par : S. B.
La généralisation de la logique de plateforme de services coordonnés se heurte encore à de nombreux freins. « En effet, le cadre actuel, fondé sur un fonctionnement en établissements et services, ne rime pas avec cette nouvelle approche et impose de jongler avec deux modèles. Entre autres exemples, les financements sont rattachés à un établissement ou service autorisé et non à une plateforme assurant différentes activités ; chaque établissement ou service de la structure doit faire l’objet d’évaluations ; les MDPH [maisons départementales des personnes handicapées] orientent les personnes vers les établissements et services autorisés et non vers des plateformes », déplore l’Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (Anap). « Ce qui reste compliqué, c’est d’avoir l’agrément unique, le référencement unique. On est toujours en train de jongler avec nos anciens agréments », témoigne Laëtitia Lamolie, directrice de la plateforme territoriale d’inclusion « Jean-Elien Jambon ». Les autorités de tarification et de contrôle – agences régionales de santé comme conseils départementaux – continuent largement de raisonner en termes de budget par établissement…
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