Au Québec, les « blouses bleues » désertent le service public
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Publié le : Par : Ludovic HirtzmannLecture : 2 min.
Manque de moyens, heures supplémentaires… Cette situation n’est pas propre à la France. Au Québec, la crise sanitaire a accéléré le départ des infirmières travaillant dans les structures publiques vers le secteur privé, plus rémunérateur et plus souple.
« Vague de départs d’infirmières du réseau public québécois », titrait récemment Radio-Canada. Depuis quelques semaines, les médias québécois se font l’écho des démissions d’infirmières dans la province. Sur 14 600 infirmières à Montréal, plus de 800 ont démissionné entre mars et juillet dernier. Et plus de 12 000 travailleurs de la santé se sont fait porter pâle au pic de la crise sanitaire, le plus souvent dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), l’équivalent des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Les « blouses bleues » – la couleur des uniformes médicaux au Québec – quittent massivement les établissements de santé pour travailler dans des structures privées. Le phénomène ne date pas d’hier. Mais alors qu’il était stable depuis quelques années, le départ vers les structures privées s’est accentué avec l’épidémie du coronavirus.L’attraction…
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