Publié le : Dernière Mise à jour : 17.09.2020Par : Sophie Massieu
LONGTEMPS, EN RAISON DE LEUR INCONTESTABLE UTILITE SOCIALE, les établissements et services sociaux et médico-sociaux ont affiché une certaine distance avec les enjeux portés par la RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Comme s’il allait de soi que remplir leur mission d’utilité publique suffisait à en faire des acteurs responsables sur les autres plans.Aujourd’hui, quelques voix commencent à s’élever pour dire qu’accompagner les plus fragiles doit se faire en œuvrant à diminuer le reste des impacts de l’organisation. De grands réseaux se lancent dans une stratégie nationale réfléchie (page 12). Parfois non sans la réticence initiale des collaborateurs. D’une part, parce que beaucoup de travailleurs sociaux ont des scrupules à s’intéresser à leur qualité de vie au travail, eux dont le métier consiste à soutenir des personnes en difficulté (page 10). Mais aussi parce que nombre d’entre eux restent circonspects quant à l’amélioration des performances contenue dans la réduction des impacts sur l’environnement (page 8). Le E de RSE a d’ailleurs longtemps servi de repoussoir, beaucoup d’acteurs lui préférant le O d’organisations, pour parler de responsabilité sociétale des organisations.…
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