Défenseur des droits : l’extension du périmètre d’action aux Ehpad divise
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Publié le : Dernière Mise à jour : 17.09.2020Par : Jean Pierre Riso
Jean-Pierre Riso, président de la Fnadepa, estime que, face à la crise qui frappe les structures d’hébergement des personnes âgées, l’intervention du défenseur des droits dans ce secteur n’est pas la bonne solution pour résoudre les difficultés.
« LE CONTROLE DE LA VIE EN ETABLISSEMENT N’EST PAS UNE REFLEXION NOUVELLE. Et le confinement a évidemment accentué les choses. Mais, à chaud, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de confier une telle mission au défenseur des droits. D’abord, ces structures font déjà face à une multiplication des contraintes, des exigences. Entre les conseils départementaux, les agences régionales de santé, les services infirmiers… ce ne sont pas les contrôles qui manquent dans les établissements.Des mesures plus urgentesEnsuite, dans l’immédiat, je suis certain que ce n’est pas la mesure la plus urgente attendue par les établissements pour personnes âgées. Ceux-ci rencontrent d’importantes difficultés depuis des années, et la crise sanitaire les a accentuées : il y a de moins en moins de personnels, de moins en moins de professionnels pour assumer les fonctions. Aujourd’hui, nous n’allons pas dans le mur. Nous…
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